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Tiraspol en Transnistrie - Quelques heures en pays fantômeVoyager en Transnistrie, oui après avoir entendu parler à plusieurs reprises de ce pays fantôme qu’est la Transnistrie, je souhaitais voir de moi-même ce qu’il en était exactement. Je souhaitais vivre cette expérience et voyager en Transnistrie. Il s’agit d’une des petites particularités de notre continent, il y a des régions où les gens, en général, ne se disent pas : « Oh tiens si j’allais là-bas ». Tout comme Tchernobyl et le Kosovo, j’ai souhaité mettre les pieds sur ce pays non-reconnu par le reste du monde.

 

Découvrez dans cet article :

 

À propos

Char à tiraspol

J’ai annoncé mon intention d’aller là-bas, à ma famille et mes amis, lorsque j’étais déjà en Moldavie, la veille de mon départ pour la Transnistrie.

Bien-entendu, en leur expliquant un peu le contexte particulier de ce « pays », ils m’ont prit pour un fou, ce qui avait d’ailleurs déjà été le cas avec Tchernobyl, le Kosovo, ainsi que quelques autres destinations. Je suis donc habitué…mais pas eux !

Je m’attendais à ce genre de réaction et c’est pour cela que je n’avais rien dit auparavant. En même temps, quelle idée de vouloir voyager en Transnistrie et de sortir des sentiers battus…

 

Dangereux de voyager en Transnistrie ?

Je m’étais bien renseigné sur cette destination via le net et plusieurs blogueurs voyageurs qui y avaient mis les pieds. Sur certains forums, les récits n’étaient pas tout à fait rassurants. Sur le site de la diplomatie française, la destination est en orange ce qui signifie qu’elle est déconseillée. Quant au site de la diplomatie belge, il est écrit ceci :

 

« Il est déconseillé de voyager vers la Transnistrie, y compris les transits vers l’Ukraine ou la Russie. Dans la région sécessionniste de Transnistrie, la sécurité ne peut être garantie étant donné que les autorités moldaves n’y ont aucun contrôle. Il n’existe pas de règle fixe pour les passages de la frontière qui certains jours se font sans difficulté, mais d’autres jours sont assez pénibles. Il se peut qu’en cas de problème en Transnistrie il faille se débrouiller soi-même.

Suite aux vives tensions entre Chisinau (République de Moldova) et Tiraspol (Transnistrie) d’une part, et suite aux récents évènements en Ukraine d’autre part, il est actuellement fortement déconseillé de se rendre en Transnistrie. »

 

Lire cela m’a renforcé dans l’idée d’y aller, sans pour autant devenir totalement inconscient. J’ai pris connaissance des risques possibles et m’en ai fait mon propre jugement. Je ne mettrais, par ailleurs, pas les pieds dans certaines régions du monde, mais je voulais voyager en Transnistrie. La situation de la Transnistrie et mon désir de découvrir mon continent européen de fond en comble, m’ont donné l’envie de le voir de mes yeux.

La Transnistrie en quelques mots

La Transnistrie se nomme officiellement la « République moldave du Dniestr ». Elle porte plusieurs appellations selon les populations : « Pridnestrovie » pour les russophones, « Transnistria » pour les roumanophones ou « Transnistrie » en français, signifiant « Au-delà du Dniestr ».

D’une superficie d’un peu plus de 4000 km2 (7 fois plus petit que la Belgique), c’est une enclave entre la Moldavie et l’Ukraine qui se trouve officiellement sur le territoire moldave, elle s’étire le long du fleuve Dniestr et de la frontière ukrainienne.

Elle possède sa propre constitution, son drapeau, son hymne, son président, son parlement, son gouvernement, son armée, ses timbres, sa monnaie, et utilise l’alphabet cyrillique, y compris pour le moldave/roumain qui s’écrit pourtant habituellement avec les caractères latins dans les pays respectifs. Il y a trois langues officielles : le moldave, le russe et l’ukrainien.

Billets de transnistrie Monnaie de transnistrie

Quand vous passez la frontière, il faut savoir que vous n’avez plus aucun droit. Il y a près de 1500 à 2000 militaires russes sur tout le territoire. Aller voyager en Transnistrie, c’est un peu se retrouver à l’époque de la gloire de l’URSS. La présence militaire russe maintient un statu quo qui bloque les communications. Avec la Transnistrie, la Russie garde un pied aux frontières de l’Europe. Elle n’est plus économiquement communiste mais en a conservé les symboles soviétiques, notamment le drapeau et les armoiries. D’un point de vue politique, il n’y a qu’un seul parti.

La Transnistrie est un pays qui s’est auto-proclamé indépendant et n’est pas reconnu par l’ONU et aucun de ses pays membres. Même pas la Russie qui pourtant y stationne son armée pour empêcher la Moldavie de reprendre le contrôle de cette région. Les seuls l’ayant reconnu sont des états qui ont également proclamé leurs indépendances.
L’indépendance du pays a été proclamée le 2 septembre 1990 alors que l’Union soviétique commençait à se désintégrer. La population de ce pays est composée plus ou moins à parts égales de Moldaves, Russes et Ukrainiens.

Il n’est pas rare que les habitants de Transnistrie possèdent trois ou quatre documents d’identité ! En plus du passeport de Transnitrie – avec lequel ils ne peuvent aller nul part, le pays n’étant pas reconnu – ils disposent également de passeports moldaves, russes et ukrainiens. Ils utilisent ceux-ci en fonction des différents postes frontières. Les quadruples passeports leur permettent de partir travailler à l’étranger. À Odessa (en Ukraine), il y a de nombreux travailleurs transnistriens.

Au départ, la Transnistrie était un état pauvre, il est désormais plus riche que la Moldavie grâce à l’aide économique de la Russie. Celle-ci a permis de reconstruire les infrastructures et le développement économique du pays. Le groupe Sheriff est l’un des plus gros contribuables de la Transnistrie. Il n’y a pas de liberté de la presse, les médias sont contrôlés par le gouvernement. Quand on entend le terme « Transnistrie », il est souvent relié à l’idée d’une plaque tournante de trafics de toutes sortes tels que la drogue, l’armement et les êtres humains.

Une guerre civile a débuté en 1992, opposant l’armée transnistrienne (soutenue par la Russie et l’Ukraine) aux forces armées moldaves (soutenues par la Roumanie), pour se terminer par un cessez-le-feu en juillet de la même année. La Moldavie a alors signé un accord proposé par la Russie qui accorde une autonomie à la Transnistrie aux sein de la Moldavie. Officiellement, il s’agit d’une région autonome de la Moldavie.

Drapeau de transnistrie

Drapeau de Transnistrie avec les emblèmes du communisme

En 2006 s’est organisé un référendum où plus de 90 % de la population s’est déclarée favorable au rattachement à la Russie mais Moscou n’a pas entendu cet appel.

Tiraspol est la capitale de la Transnistrie et c’est à cet endroit précis que je me suis rendu. Elle est connue pour être l’une des dernières villes n’ayant pratiquement pas changé depuis le temps où elle faisait partie de l’URSS. De nombreuses statues datant de l’ère communiste sont encore présentes dans les rues. La ville a conservé de nombreux édifices de style stalinien.

En 2015, ils ont fêté leurs 25 ans d’indépendance.

 

Comment voyager en Transnistrie ?

Depuis Chisinau, vous pouvez sans problème prendre un autocar et rejoindre Tiraspol en 70 à 90 minutes, tout dépend de comment se passe le passage frontière.
Vous pouvez aussi y aller avec une voiture de location, mais vous risquez d’avoir plus de difficultés à franchir la frontière car apparemment ils contrôlent davantage.

 

Voyager en Transnistrie : le périple

Début du voyage vers Tiraspol

C’est le 26 février 2015 que j’ai franchi pour la première fois de ma vie la frontière d’un pays fantôme. Un peu comme un « No Man’s Land », ce territoire inhabité entre deux frontières, mais là je n’étais nul part, j’étais en Moldavie sans y être mais j’y étais quand même un peu mais pas officiellement…oui tout ça…
Après une courte nuit, précédée de 38 heures d’éveil pour pouvoir arriver en Moldavie, j’ai pris le matin même un bus pour Tiraspol, la capitale de la Transnistrie.

Nous étions donc à Chisinau en Moldavie, nous nous étions préparés, puis direction la gare centrale des bus, à 10 minutes de notre auberge. À peine sur place, un chauffeur nous a abordé. Son bus s’en allait à Tiraspol, c’était juste parfait. Nous lui avons demandé combien coûterait le trajet, sans nous répondre, il nous a en quelques sortes poussé dans son bus. Je lui ai donc demandé une nouvelle fois et un homme à côté de lui nous a dit 50 (lei moldave). Nous sommes entrés et avons démarré de suite pour une nouvelle aventure étrange en Europe.

Nous avons vu sur le chemin des sacs de pommes de terres pour 1,40 à 1,80 lei moldaves (ce qui fait 0,08 euros en moyenne), ce qui ne coûte rien en comparaison de chez nous. Le coût de la vie y est très bas.

 

Passer la frontière

Le moment du passage frontière est arrivé une heure plus tard. Certains passagers sont restés dans le bus, quant à nous, nous avons dû sortir avec deux autres personnes. Nous sommes entrés dans un bâtiment tout ce qui se fait de plus officiel pour un pays qui n’en est pas un. Le chauffeur nous a accompagné jusque là et nous avons donné nos passeports à la femme derrière le guichet, elle mâchait son chewing-gum, et nous jetait un regard de temps à autres. Une fois les passeports entres ses mains, elle nous a demandé de prononcer nos noms qui y figuraient, puis notre destination et pour combien de temps.

Nous avons reçu sans problème un petit papier qui fait office de visa pour voyager en Transnistrie. Celui-ci était valable seulement 10 heures, et mieux vaut ne pas le perdre ou être en retard sinon vous serez confrontés à des problèmes mes petits agneaux…. Dans l’éventualité où vous souhaiteriez rester plus longtemps, il faut vous rendre au bureau de police et vous inscrire.

Juste avant de nous rendre le passeport et le visa, cette femme nous a lancé : « Good Luck ! ». J’ignorais comment le prendre dans la situation quelque peu étrange de ce système. Surprise…

Visa pour la transnistrie

Devant le bus, le chauffeur nous a demandé de payer notre billet. Il nous a même rendu 13 Lei sur le billet de 50. Et bien décidément ce transport ne va pas nous coûter cher, c’est clair… 37 lei soit 1,78 €. Il y a une petite boîte à l’avant du véhicule où les passagers peuvent récupérer eux-mêmes la monnaie.

 

Premiers pas en Transnistrie

Plus loin, après la frontière, nous avons vu des militaires russes armés.
Nous voyions au fur et à mesure les gens descendre. Le chauffeur ne parlait que russe, c’était donc difficile de se faire comprendre. Par précaution, pour ne pas descendre en-dehors du centre de Tiraspol, nous sommes allés jusqu’au terminus et sommes arrivés vers la gare.

Gare de tiraspol

Là se trouvait un bureau de change où nous avons pu échanger nos devises. J’ai échangé des euros sans problème et mon ami des Lei moldaves. Les dollars américain et hryvnias sont également acceptés. Oubliez catégoriquement des Lei roumains…Il y a un soucis entre la Roumanie et la Transnistrie…

J’y ai échangé 5 euros pour être certain d’avoir de l’argent en souvenir de ce pays particulier. Les billets sont semblables à ceux du Monopoly, sans valeur autre part que là et que vous ne pourrez nullement avoir ailleurs. J’en ai donc profité.

Voyager en Transnistrie - Voyager à Tiraspol Militaire en transnistrie Rail en transnistrie

 

Partir à la découverte de Tiraspol

Parc de TiraspolParc de Tiraspol

Nous sommes partis à la découverte du pont qui traverse les voies ferroviaires et avons pu admirer le nom de « Tiraspol » écrit en cyrillique. Nous devions réussir à trouver le centre de Tiraspol car nous n’avions que quelques heures pour visiter le tout.

Parc de Tiraspol Visiter Tiraspol

Nous avons commencé par nous diriger vers un parc assez proche d’où nous étions passés avec le bus. Nous y avons vu deux bâtiments religieux. En sortant du parc, au hasard, nous avons pris une rue près de nous et sommes arrivés dans une grande rue, justement celle par laquelle nous étions passés avec le bus. C’était déjà une bonne chose.

Commerce à Tiraspol Commerce à Tiraspol

Nous sommes passés au « Sheriff » qui est la chaîne de magasin chez eux. J’y ai cherché un petit quelque chose à acheter afin de pouvoir me faire de la monnaie. Mission accomplie. Je tente toujours d’avoir de la monnaie, car quand on échange de l’argent dans les bureaux de change, on récupère toujours de gros billets. J’aime garder un souvenir de voyage et la monnaie en fait partie, surtout pour voyager en Transnistrie.

Trottoir à Tiraspol Dans les rues de Tiraspol

En sortant, nous avons aperçu un dôme au loin, nous nous sommes dirigés vers lui avec l’espoir qu’il nous mènerait vers le centre. Plus loin, nous avons aperçu un panneau avec écrit en cyrillique quelques lettres signifiant « centre ». Ah oui car comme ce pays est à tendance russophone, tout y est écrit en cyrillique. Après avoir voyagé dans plusieurs pays de l’ancien bloc soviétique, c’est devenu un peu plus facile pour moi de le déchiffrer et de le comprendre.

Rue de tiraspol les rues de tiraspol

Nous sommes entrés dans un parc où une grille était ouverte sans savoir si nous le pouvions, j’aime pouvoir entrer un peu partout et voir ce qu’il se passe. C’est ça aussi de voyager en Transnistrie, il faut tenter certaines choses.

Un homme nous a alors parlé en russe, il a tenté de se faire comprendre avec quelques gestes puis nous a remercié en anglais. Il nous disait qu’apparemment il ne fallait pas fumer et cracher là. C’est noté cher monsieur à l’allure étrange…Et bien merci à vous.
Nous en sommes sortis rapidement et nous nous sommes dirigés vers un marché couvert. Il n’y avait pas énormément de vendeurs. Les personnes y vendaient quelques fruits et légumes, dont certains un peu gâtés, des graines à planter et quelques revues.

marché couvert à tiraspol

Direction ensuite le véritable centre, car oui enfin nous avons pu le trouver. Il y avait l’avenue du « 25 octobre » qui est l’artère principale, vous y trouverez le principal attrait de Tiraspol mais également une bonne partie de ce qu’il est interdit de photographier sous peine de problèmes. Plusieurs nouvelles constructions sont en cours.

Avenue du 25 octobre à Tiraspol Rue principale de tiraspol Voyager à Tiraspol

Il y avait le bâtiment officiel dit « Soviet Supreme », ce parlement avec la statue géante de Lenine juste devant et un peu éparpillés par-ci par-là sur l’avenue, les ambassades d’Ossétie du Sud, d’Abkhazie et du Haut-Karabagh. Des ambassades de pays qui eux-mêmes n’existent pas car non-reconnus internationalement également. Cette région est assez paradoxale.

Parlement de tiraspol et statue de lénine

Nous sommes arrivés sur l’un des emblèmes de Tiraspol. Devant nous se trouvait le char de la victoire, avec comme inscription en cyrillique « Pour la patrie ! », commémorant la seconde guerre mondiale, et tout juste devant lui, le mémorial de la guerre où une flamme éternelle brûle devant le monument aux morts des soldats de l’armée rouge.

Voyager en Transnistrie - Voyager à Tiraspol Voyager en Transnistrie - Voyager à Tiraspol

En plein milieu de la rue se trouve un panneau célébrant leurs 25 années d’indépendance avec l’emblème soviétique de la faucille et du marteau.

Rue avec un panneau célébrant l'indépendance de la Transnistrie

Pas loin se trouve un pont avec de l’autre côté de la rive une petite plage. En Transnistrie se trouve également une patinoire et un stade. Tout ce qui en soit peut faire l’attrait d’un pays.

Fleuve à tiraspol Fleuve à tiraspol

Nous avons demandé à un policier où se trouvait la poste. Bah bien sûr, quoi de plus normal que de chercher une poste dans un pays qui n’existe pas ! Il nous a aidé sans problème et nous a expliqué avec des gestes le nombre de carrefours à traverser.

Se renseigner sur quelque chose auprès d’une autorité ou de la population est toujours un bon moyen de jauger l’hospitalité d’un pays.

Voici à quoi ressemble un timbre de Transnistrie car en plus d’avoir leur propre monnaie, ils ont leurs propres timbres utilisables que dans leur région.

Timbres de transnistrie

Vous pourrez même apercevoir un théâtre, un cinéma, des musées,…

 

Quitter Tiraspol et terminer ce voyage en Transnistrie

Il était déjà tout doucement temps de quitter le territoire. Nous nous sommes dirigés vers la gare et sur notre chemin nous sommes passés par un quartier où se trouvaient plusieurs panneaux, indiquant qu’il était strictement interdit de prendre des photos, avec les lettres KGB. C’est une impression assez étrange de voir cela, nous avons observé de chaque côté et continué notre chemin sans prendre le risque de dégainer un quelconque appareil. Je regrette un peu de ne pas avoir essayer mais bon…

À la gare, nous avons aperçu deux bus pour Chisinau. Nous avons demandé le prix du trajet, le chauffeur a écrit sur sa main le prix en roubles transnistriens et en Lei moldaves : 65 Lei moldaves (3,15 €) avec lui contre 37 avec le chauffeur du matin. Ce n’était pas le même type de camionnette, d’où la différence de prix peut-être, aucune idée. Nous n’avions pas le choix de toutes manières… J’ai donné 70 au chauffeur qui est allé de lui-même chercher le ticket à la caisse de la gare. Pendant ce temps, un autre chauffeur nous a parlé russe pour savoir d’où nous venions.

Bus à tiraspol

Le chauffeur est ensuite revenu vers nous avec les tickets, cette fois-ci, nous avions au moins un ticket. Il m’a rendu les 5 Lei sans que je n’ai à les lui réclamer. Nous sommes montés dans le bus, et peu après, une femme est entrée en nous parlant à haute voix, nous ne comprenions pas et le lui faisions remarquer. Elle a alors dit quelque chose un peu plus fort en russe et est partie quelque peu agacée.

Au revoir gentille dame, ne nous mange pas….C’est parti pour le retour. Au passage frontière de Transnistrie, aucun soucis. Le douanier a à peine jeté un oeil au passeport et a regardé plus attentivement le pseudo visa. Il a récupéré ce papier et nous avons quitté le lieu. À la frontière moldave, le douanier est juste monté dans le bus pour en descendre très rapidement.

Nous sommes de retour à Chisinau et cela signe la fin de cette aventure transnistrienne.

 

Conclusion

En tout cas, voyager en Transnistrie est bel et bien possible !

Petit élément sympa : durant mon voyage, et comme je le fais à chaque fois, j’ai publié des photos sur mon compte Instagram. Deux d’entres-elles illustraient mon passage en Transnistrie et celles-ci ont été aimées par un conseiller politique d’un député du parlement de Transnistrie. Je trouve ça génial !

De manière générale nous n’avons pas vu tant de militaires russes que ça en rue.
Comme quoi, même sans personne avec vous parlant le russe, il est possible d’y aller et de ne pas avoir de soucis. J’ai lu à plusieurs reprises que c’était conseillé. Peut-être est-ce une question de chance et peut-être que cela dépend des passages frontières.

Je me demande vraiment ce que cela aurait donné en partant vers l’Ukraine et la ville d’Odessa. Il faut savoir que si vous entrez en Transnistrie par l’Ukraine, vous ne pourrez pas venir en Moldavie ensuite, car c’est comme si vous étiez entrés illégalement sur le

territoire moldave (identique à la situation Serbie-Kosovo sur ce point).

Nous n’avons également eu aucun soucis de corruption et n’avons pas dû payer pour obtenir le visa comme lu sur certains sites avant le départ, car le visa est bel et bien gratuit, le contraire est simplement une tentative de corruption.

Nous avons peut-être tout simplement eu de la chance ce jour-là….

 

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Avez-vous eu l’occasion de voyager en Transnistrie ? À quel moment ? Souhaitez-vous y mettre les pieds ? Avez-vous peur de voyager en Transnistrie ? Comment ce voyage s’est passé pour vous ?

 

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